Dans le num?ro sp?cial de (plus de 800 pages) qu'il a consacr? ? San-Antonio et qui s'intitule : Bernard Pivot a ?crit dans sa brillante introduction que San-Antonio ?tait le plus grand ?crivain de langue fran?aise apr?s Shakespeare.Le c?l?bre journaliste, monarque incontest? de la litt?rature actuelle, vient de nous adresser un rectificatif pour nous dire sa crainte de voir cet « apr?s » mal interpr?t? et cr?er une notion de subalternit? dont San-Antonio aurait ? souffrir par rapport ? Shakespeare ; il pr?f?rerait substituer ? son « apr?s » la pr?position « depuis », qu'il juge moins ?quivoque.Nous le remercions pour sa grande probit? morale et esp?rons que le pr?sent ouvrage renforcera encore son admiration pour l'immense ?crivain.Les ?diteurs.
Dis, tu connais la nouvelle ?Je vais me marier !Non, non, c'est pas du bidon : je suis sur le point de convoler.Tu me vois, loqu? en convoleur de charme ? ?a va faire couler de l'encre, entre autres, non ?San-A.-la-bague-au-doigt !Lui qui arborait plut?t un parabellum en guise de bijou.Enfin : comme l'affirme le pape auquel je rends un sacr? service dans ce livre. Et dire que si B?ru n'avait pas eu un pote cardinal, rien de tout cela ne serait arriv?…Surtout me raconte pas que tout ce bigntz est impossible.Car tu vois, pour en avoir le c?ur net, j'ai essay?.Et tu sais pas ?On peut !
Quand j'ai sonn? ? la porte d'? c?t?, je ne savais pas que ce serait M. Blanc qui viendrait m'ouvrir. De m?me, j'ignorais qu'il ?tait s?n?galais et qu'il poss?dait toutes les qualit?s requises pour devenir mon ami d'enfance.Et puis voil?…Il m'a ouvert et on s'est mis ? vivre des trucs comme tu peux pas savoir si tu ne lis pas ce vachement beau livre.?a ?t? la fiesta de la castagne, esp?re !Et celle des paires, donc !Inutile de me bricoler la prostate, ma poule : je ne dirai pas de quelles paires il s'agit.Mais tu vois : faut rencontrer les gens pour comprendre qu'ils vous manquaient.
Avez-vous vu un morse jouer du saxophone ? Non ? Moi non plus, ? vrai dire, mais je ne d?sesp?re pas.En revanche, je vous jure, mes amis, que j’ai d?j? entendu un saxophone jouer du morse. Dans un cabaret ! Au d?but, je n’y pr?tais pas attention, vu que tout mon int?r?t ?tait port? sur la ravissante cr?ature assise ? mon c?t?. Moi, vous me connaissez… tr?s enclin ? la bagatelle, mais jamais d?pourvu du sens du devoir. Si vous pouviez savoir ce qu’il racontait ce saxo, sous ses airs langoureux, vous m’excuseriez d’avoir laiss? tomber la fille !Mais vous n’allez pas tarder ? le savoir, fid?les comme je vous connais.
Ne le cherchez pas trop sur la carte, encore que sur l'oc?an Pacifique vous avez quelques chances. Mais pacifiques, les Malotrus ? Parlons-en, hein ! Surtout lorsque B?ru vient semer la panique et fomenter des r?volutions dans un pays vraiment pas comme les autres. Heureusement qu'il a un gros ticket avec la Reine, ce qui doit lui porter bonheur, car il a rudement besoin de veine.Et moi, donc !Deux condamnations ? mort dans la m?me journ?e pour chacun de nous, ?a commence ? bien faire.On ne sait plus o? donner de la t?te…
Il est des gens pour lesquels donner la mort n'est rien et la recevoir pas grand-chose. A Naples, on les appelle des « Camorristes » et, comme on les craint, on les respecte. Ils ont souvent le c?ur sur la main, ce qui ne les emp?che pas de garder le doigt sur la g?chette !C'est dans cet univers impitoyable de passions et de sang que va d?barquer un fr?le Autrichien, dou? pour le meurtre et la peinture.Il a de dr?les de m?urs, un dr?le de nom, et une fa?on terrifiante d'affronter la vie. De Vienne ? Munich, de Naples ? Cracovie, il va nous entra?ner sur la route sanglante et d?sesp?r?e qu'il s'est trac?e.
« Une lettre et un chiffre r?dig?s h?tivement sur un petit bout de papier :K 2. ?a pouvait vouloir dire beaucoup de choses… ?a pouvait ne rien signifier du tout… Mais moi je ne crois pas qu'on puisse ?crire deux signes, comme ?a, sans que quelque chose ne se trame quelque part.K 2 ?Une marque de d?tachant ? Il manque le R. Un morceau de jeu de bataille navale ? Pas s?rieux… Le nom du deuxi?me sommet du monde, le Kapa Due ? Pourquoi pas…K 2 ??a ne vous dit rien, ? vous ?Moi si… aujourd'hui…Aujourd'hui… que j'ai rassembl? tous les ?l?ments du puzzle. »
« Si un jour on te demande quel est le plus gaulois des le plus vert, le plus salingue, le plus rabelaisien, le plus scatologique, le plus grivois, le plus too much, r?ponds sans h?siter que c'est Peut-?tre parce que c'est le seul ou San-Antonio ne joue aucun r?le, sinon celui du romancier ? Dans ces pages paillardes, B?ru et Pinuche sont lanc?s seuls ? l'aventure, afin de d?nouer une ahurissante affaire. Mais le p?nis « hors paire » de B?rurier sera leur braguette de sourcier.Gr?ce ? cet appendice exceptionnel, ils franchiront tous les obstacles !Comment ?Lis et tais-toi !L'heure est grave ; l'heure est folle : Retiens ton souffle, ma jolie. Et surtout ne d?boucle pas ta ceinture si tu ne veux pas qu'il t'arrive un turbin ! »
Tu sais qu'il se passe des dr?les de choses en Su?de ?Viens-y avec moi, tu verras !Tu verras ce que t'as encore jamais vu.Tu verras : des merderies mod?les, des partouzes g?antes, des mariages d'hommes, que sais-je ?…Tu crois que c'est ? cause du froid que les frangines de l?-bas ont le r?chaud incandescent, toi ?Et ce serait les brunes nordiques qui refileraient ? B?ru ce don de double vue ?Je le savais d?j? voyeur, le Gros.Pas mal voyou, aussi, dans son genre.Mais voyant, alors ?a, je te jure !Viens te rendre compte comme les petites Su?doises s'enflamment facilement.Suffit de savoir les frotter !Viens, je te dis !
Un patron de bistrot portant, dans son arri?re-salle, une ?p?e ? la taille, surtout au XX?me si?cle, c'est assez extraordinaire. Mais franchement o? ?a se corse (chef-lieu Bastia — histoire de fomenter une petite guerre civile), o? ?a se corse, disais-je, c'est quand l'?p?e n'est pas ? la taille du type, mais ? travers la taille…Je tiens aussi ? vous pr?ciser que cette d?couverte n'est pas faite pour me r?jouir, vu que l'?pingl? ?tait mon seul contact dans ce foutu bled… Pour lui, le contact a ?t? plut?t rude, et pour moi, il risque de l'?tre aussi, je le crains, car j'entends d?j? mugir, au loin, une sir?ne de police…
Paris ne s'est pas fait en un jour, et la France ne s'est pas faite toute seule ! Les plaques de nos rues et les socles de nos statues portent les noms des responsables : ?a va de la rue Vercing?torix ? la rue Charles de Gaulle.Et pourtant le nom le plus important est absent de nos places, de nos avenues, de nos boulevards et m?me de nos impasses : celui de B?rurier. Or, ce sont les B?rurier qui ont vraiment fait la France. Avec leurs mains, leur sang et leur sueur.Avec leur esprit aussi.
J'aime mieux pr?venir.Celui qui entreprend la lecture de « Ma cavale au Canada » doit avoir le c?ur et les roustons bien accroch?s, car il y a davantage d'?pisodes dramatiques dans cette ?uvre magistrale qu'il n'y en a eu pendant toute la derni?re guerre et plus de sc?nes de baise que n'en comptent les r?gnes d'Henri VIII et d'Elisabeth II r?unis.Pri?re d'?teindre sa cigarette avant de p?n?trer dans ces pages. A l'int?rieur, y a d?j? plein de gonzesses qui ont le feu aux miches : inutile d'aggraver les risques.Vive le Qu?bec Livres !
Il y a une multitude de choses dont j'ai horreur. Les jeunes filles de plus de quatre-vingt-dix-sept ans, tout d'abord. Le poisson mal cuit, aussi. Puis les liaisons mal-t-?-propos ; les ouat?res de wagons de seconde classe ; les bitures de B?rurier et les imparfaits du subjonctif de Pinaud. Mais s'il y a une chose qui m'?nerve par-dessus tout, qui me file au bord du delirium tr?s mince, c'est qu'on s'asseye sur mon chapeau… Surtout au cin?ma… Surtout quand on l'a fait expr?s… Surtout quand c'est le dargeot d'un truand qui est l'outrageur… Surtout quand tout ?a cache le commencement d'une aventure insens?e !
Des nuits comme celle-l?, je vous jure…Y a qu'? Paname qu'on en rencontre !Et encore, faut attendre minuit.Pourtant, ?a d?marrait plut?t pas mal. Moi, vous me connaissez ?Je me voyais d?j? plonger dans les transports en commun en compagnie de la m?me Rebecca…Je lui mijotais un programme de gala, avec une cargaison de frissons tous plus voluptueux les uns que les autres.Remarquez, des frissons y en a eu au cours de cette sacr?e nuit !Et pas qu'un peu !Seulement, ?a n'?tait pas ceux que j'escomptais.Lorsqu'il s'est mis ? pleuvoir de la viande froide, j'ai dr?lement regrett? d'?tre sorti sans p?broque.Heureusement que Berthe B?rurier m'accompagnait.Parce qu'avec une Jeanne d'Arc de deux tonnes, vous me direz ce que je voudrai, mais on se sent moins seul !
Ils sont tous l? : San-Antonio, Marie-Marie et leur petite Antoinette, Sa Majest? Napol?on IV, alias B?ru, et son Imp?ratrice, la grosse Berthe, Pinaud, le vieux Lion de l’Atlas, J?r?mie Blanc, aux prises avec Monosperme, le d?voy? de la famille, Mathias, le magicien du labo, M. F?lix, la plus grosse queue de France et des d?partements d’outre-mer, F?licie et sa blanquette de veau.Et aussi : des trafiquants de came, des tueurs ? gages, des tueurs sans gages, des oies blanches bonnes ? plumer, des journalistes pourris, des princes criminels, sans omettre Salami, le chien surdou?.San-Antonio vous les offre pour l’An 2000, dans un ouvrage au rythme fr?n?tique o? vous trouverez le rire, la gaudriole, le d?lire ? vous en faire ?clater la rate et les testicules !
Lisa a su mobiliser et convaincre l'avocat de son amant et ses amis dans le seul but de le faire ?vader de la prison de Hanovre.Franck, condamn? ? perp?te pour le meurtre d'un flic, sera-t-il enfin libre apr?s cinq ann?es de d?tention ?Ses amis r?ussiront-ils cet exploit incroyable pr?par? ? son insu ?Dans sa cellule Franck se pose des questions au sujet de ces cinq ann?es… Lisa est-elle la ma?tresse de son avocat ? L'a-t-elle trahi ?Au cours d'une course contre la montre et d'un suspense ? huis clos, la jalousie armera-t-elle le bras de la justice immanente ?
« La plupart des gens ont la frime de leur turbin. Par exemple, tous les croque-morts sont de joyeux lurons, un peu p?lots et sentant le d?c?s ; tous les bistroquets sont des gars placides et ventrus ; toutes les repasseuses des souris tristes et molles, et toutes les bonniches d’h?tel de pauvres greluses ravag?es ayant la couleur des bidets qu’elles passent leur garce de vie ? ramoner. »San-Antonio
Si, en ouvrant cet ouvrage, le lecteur pense lutter contre l'insomnie, il en sera pour ses frais et n'aura qu'? s'entendre avec son pharmacien habituel pour l'?changer contre un tube de Gard?nal.Car ce livre est un ring, une ar?ne, on s'y bat d'un bout ? l'autre.La s?rie d'ouvrages que publiera San-Antonio appartient ? la litt?rature d'action. Celle mise ? la mode par Peter Cheney, JH Chase, James Cain, etc… Ici l'?nigme le c?de ? la violence.Ce livre doit se lire avec un revolver ? la port?e de la main.Il est ?crit dans une langue savoureuse et pleine de fantaisie faubourienne, mais nul doute que le h?ros de ce roman ne soit sympathique ? tous.Gouailleur, ?pre, rus?, amer, tendre, violent, San Antonio ?crit d'avantage avec ses poings qu'avec sa plume.
Connaissez-vous Stinginess Castle ?Au fin fond des Highlands, en Ecosse, ce ch?teau se dresse sur une colline dans les brumes britanniques.Un nouveau fant?me le hante depuis quelques temps. Et un fant?me de poids ! Il a pour nom BERURIER !Et si vous saviez ce que le Gros et votre valeureux San-Antonio magouillent dans ce ch?teau de cauchemar, vous en auriez la chair de poule. Un renseignement : si vous entendez un craquement dans la pi?ce d'? c?t? pendant que vous lisez ce chef-d'?uvre, ne cherchez pas, c'est le fant?me de quelque Mac !
« — Monsieur, j'lui dis comme ?a, il va falloir que je vous tue toutes affaires cessantes, mes sup?rieurs m'en ont donn? l'ordre !— Essayez toujours, me r?pond le tueur ? gages en levant son verre ? ma sant?. Et il fait bien, vu qu'elle va ?tre mise ? rude ?preuve, ma petite sant?. Ah ! les souris, je vous jure… Plus je les pratique, plus je me rends compte que c'est du sable. Du sable ?mouvant, j'admets, mais terriblement mouvant ! Pour escalader les jolies dunes, vaut mieux ramper ! Dans cette position, on prend moins de risques, et puis quoi : c'est tellement plus agr?able.Si je ne suis pas de retour ? la fin de ce livre, ne vous caillez pas la laitance. Entrez et faites-vous des frites en m'attendant : la cl? est sous le paillasson ! »
J'ai rencontr? ? travers le vaste monde et le long de ma vie bien des femmes exigeantes.Des qui me demandaient de remplacer leur mari au pied lev? ; des qui r?clamaient ceci et d'autres qui sollicitaient cela et toujours je me suis ?vertu? ? les satisfaire.Mais la frangine, ce coup-l?, attend vraiment l'impossible de votre San-A.ch?ri…Un impossible r?ellement… impossible…Mais moi, vous me connaissez ; rien ne peut m'arr?ter !Alors, poliment, je me penche sur le d?collet? de la poup?e et je susurre :« Mais voyons, ch?re amie, tout le plaisir est pour moi ! »
„Gdy zauwa?y?em, ?e wsiada do mojego wozu pomy?la?em, ?e chce go ukra??".Tak rozpoczyna swoj? niezwyk?? opowie?? Jean-Marie Valaise, sympatyczny Francuz, troch? lekkoduch, kt?ry z pewno?ci? wo?a?by, aby jego relacja zacz??a si? ca?kiem inaczej! Ale wtedy – nie pozna?by fascynuj?cej Marjorie Faulks, co na pewno ucieszy?oby jego przyjaci??k? Denise... Nie musia?by te? wyjecha? do Szkocji i pewnego dnia na pewnym trawniku w parku w Edynburgu nie sta?oby si? to, co si? sta?o. Inspektor Brett nie mia?by r?k pe?nych roboty...Wszystko to wyja?ni ?wietna powie?? Frederica Darda.
Si je m’attendais ? cette nouvelle !Moi, l’?ternel polisson, le cavaleur effr?n?, le trousseur de jupons, le d?trousseur de culottes, l’homme qui justifie la position verticale et en invente d’autres.Moi, Sana, devenu…Non, je ne peux pas t’annoncer ?a de but en blanc, ce serait g?cher la marchandise.Par ailleurs, sache qu’autour de l’?v?nement, se d?roulent des aventures ? en paumer son dentier dans la chaglatte d’une friponne !Pour c?l?brer la chose, chantons tous en ch?ur ?a le m?rite !
Deux ivrognes et un cl?bard, voil? tout ce dont je dispose pour d?marrer mon enqu?te aux U. S. A.Les deux poivrots ont pour noms B?rurier et Pinaud et le chien est un gentil boxer, baveur ? souhait ! L'Empire State Building aux pieds de B?ru, il faut avoir vu ?a !Mais je vais en voir bien d'autres au milieu de la p?gre new-yorkaise. Mes acolytes boivent, mais c'est naturellement votre bon San-Antonio qui va trinquer.